
26 Sep VOS DEUX PIRES ENNEMIS A LA MÉNOPAUSE
Prise de poids, troubles du sommeil, transpiration nocturne, hauts et bas émotionnels, irritabilité, perte de mémoire, chute des cheveux, brouillard cérébral, fringales, bouffées de chaleurs et autres symptômes peuvent perturber totalement la vie d’une femme à la ménopause.
SOS ménopause !
Face à ces désagréments, nous nous trouvons souvent désemparées, sans réponse concluante sur les solutions à envisager.
Les remèdes naturels de toutes sortes : phytothérapie, homéopathie, etc…n’ont que peu d’effets.
Côté professionnels de santé, l’approche actuelle médicalise et stigmatise encore la ménopause.
De nombreuses femmes perdent espoir de trouver des solutions et continuent de subir ces changements avec résignation.
Certaines acceptent de prendre des traitements qui s’avèrent souvent peu efficaces, non seulement coûteux, mais aussi susceptibles d’entraîner des effets secondaires nocifs.
Pourtant, pour mettre fin à ces désagréments il existe des solutions naturelles et efficaces.
En toute logique nous pouvons d’ores et déjà considérer que, puisque notre corps change, à nous de changer aussi certaines habitudes de vie.
En tout premier lieu il est important de réaliser que certaines choses qui n’avaient que peu d’incidence auparavant s’avèrent aujourd’hui littéralement catastrophiques pour nous !
Je veux parler en particulier de deux fléaux à éviter maintenant, pour nous, le plus possible, à la ménopause.
Ce sont eux qui vous empêchent de vivre votre ménopause sereinement, agréablement et sans tous les symptômes pénibles que nous connaissons.
Vos deux pires ennemis de la ménopause sont ce que j’appelle les 2S ! ( avec S comme sournois !).
Le premier commence par S comme… sucre et le deuxième par S comme…stress.
💣Votre premier ennemi : le sucre
Vous allez comprendre très vite pourquoi le sucre est redoutable à la ménopause.
Relation entre sucre et insuline
Lorsque vous mangez, les glucides sont digérés et se retrouvent dans le sang sous forme de glucose. Le glucose pénètre au cœur de nos cellules grâce à une hormone pancréatique : l’insuline. Le rôle de l’insuline est de permettre l’assimilation de ces sucres et de ramener coûte que coûte la glycémie à sa valeur normale.
Une fois dans les cellules, le sucre est « brûlé » pour être utilisé directement comme carburant dans les cellules musculaires mais aussi les cellules cérébrales (très grandes consommatrices de glucose).
En cas d’excès, il est stocké dans les cellules hépatiques (sous forme de glycogène et de graisse ) et dans les cellules adipeuses (sous forme de triglycérides).
Autrement dit, plus vous mangez de sucre, plus vous sécrétez de l’insuline et plus vous permettez à votre corps de stocker les graisses. Voilà une première conséquence dont vous aviez certainement déjà entendu parler.
Mais ce qui nous intéresse ici, c’est surtout la relation entre cette hormone et les symptômes de la ménopause comme les bouffées de chaleur.
Quand l’insuline agit à votre insu!
L’insuline est une hormone essentielle qui exerce une influence sur de nombreuses autres hormones et notamment sur les hormones sexuelles (œstrogènes, progestérone, testostérone).
Ainsi lorsque son taux n’est pas équilibré, le taux des autres hormones ne l’est pas non plus.
A l’approche de la ménopause, nous pouvons devenir moins résistantes à l’insuline car notre corps n’est plus capable d’assimiler de grandes quantités de glucides et de gérer les grignotages en dehors des repas.
Cela explique pourquoi votre tour de taille se modifie à la ménopause, en particulier si vous continuez à manger les glucides comme avant.
En effet, à cause de la résistance à l’insuline les cellules ne peuvent plus absorber le glucose en excès et c’est le foie qui s’en charge en le convertissant en graisse.
Mais un autre processus se met en marche.
C’est aussi la résistance à l’insuline qui engendre de nombreux symptômes typiques de la ménopause en particulier les bouffées de chaleur, les difficultés de concentration, les transpirations nocturnes,…
Ce lien est rarement établi alors qu’il est primordial à connaître pour venir à bout des désagréments de la ménopause.
Vous comprenez alors qu’il va falloir empêcher cette résistance à l’insuline.
Comment faire ?
A la ménopause, entrez en cétose !
Pour réguler l’insuline et mettre fin à la résistance de cette hormone , il s’agit de restaurer la sensibilité à l’insuline.
Pour cela, votre organisme doit passer en état de cétose.
La cétose est un état métabolique dans lequel l’organisme bascule pour puiser son énergie dans les graisses plutôt que dans les sucres.
Cette « bascule métabolique » (metabolic switch en anglais) a été étudiée par des scientifiques américains en 2018.
En cétose, l’organisme produit des « cétones » ou « corps cétoniques » : il s’agit de carburant pour votre corps et votre cerveau, fabriqués à partir de vos cellules graisseuses.
Autrement dit, quand la bascule est faite, vos cellules passent d’un mode « combustion de sucres » à un mode « combustion de graisses ». C’est précisément lorsque cela se produit que vous êtes en cétose.
En somme, vous apportez miraculeusement à votre corps le pouvoir de brûler les graisses ! Non seulement cela influe agréablement sur votre silhouette mais en plus de façon efficace sur les troubles liés à la ménopause.
Lorsque vous êtes à nouveau sensible à l’insuline, plusieurs sortes de bénéfices métaboliques se produisent.
Et, plus particulièrement, les effets sur les symptômes de la ménopause sont flagrants :
- les bouffées de chaleur et les transpirations nocturnes se réduisent en fréquence et en intensité, voire n’apparaissent plus.
- la sensation de faim disparaît comme par enchantement
- vous vous sentez en pleine forme avec un regain d’énergie.
Ce « petit miracle »ne peut se produire, vous vous en doutez, que sous certaines conditions.
Entrer en cétose n’est possible qu’en l’absence de sucre dans votre organisme. Car c’est seulement dans ce cas qu’il va utiliser les graisses comme source d’énergie principale.
Vous voyez donc venir la première chose à faire ?! 😉
La première chose à faire :
Pour que la cétose fonctionne il est impératif de diminuer sa consommation de sucre.
De quel sucre parle- t-on ?
Quand on parle de « sucre », on pense au sucre blanc , au carré de sucre que l’on met dans son café, à la confiture ou au chocolat …mais on oublie quantité d’aliments et de produits riches en sucres bien souvent cachés Il existe une multitude de sucres
👉dans les plats cuisinés pour leur conservation ou pour masquer l’amertume de certains ingrédients
👉dans les sodas , pâtisseries, desserts lactés, etc
👉et même dans les produits allégés en graisse mais avec souvent un taux de sucre très élevé !
❌Lorsque nous vieillissons, ces aliments sont à sortir de nos placards !❌
L’ensemble des sucres appartient à la grande famille des glucides qui se transforment aussi en glucose dans le sang après digestion.
Adoptez une nouvelle répartition des macros nutriments
Toutes les sources de glucides, sans exception, ont un impact sur la sécrétion d’insuline, y compris le sucre du lait (lactose), le sucre des fruits (fructose), celui des légumes , celui des céréales complètes.
Il convient donc de surveiller de manière globale la consommation de tous les sucres.
Si vous souhaitez vraiment en finir avec les désagréments de la ménopause, certains de ces aliments sont à exclure d’autres doivent être limités.
Le changement c’est doucement
❗ Ces changements d’habitudes alimentaires ne peuvent s’effectuer à la légère.
Cela se prépare et nécessite d’autres ajustements nutritionnels en particulier dans les dosages judicieux et complémentaires entre protéines et lipides.
Il est aussi impératif de vous préciser que la réduction d’apports glucidiques dans votre alimentation doit être très progressive et adaptée en fonction des particularités métaboliques de chaque personne.
Adopter cette nouvelle règle alimentaire vous redonnera non seulement un regain de bien-être et de santé mais également beaucoup de plaisir dans vos assiettes .
Ce nouvel équilibre alimentaire permet de faire la part belle à d’autres aliments plus riches en graisse souvent délaissés dans les programmes minceur et qui vont apporter goûts et saveurs à vos repas.
Le sucre, n’est malheureusement pas le seul ennemi de nos précieuses hormones.
De la même façon que les glucides, le stress chronique est un puissant perturbateur hormonal
💣Votre deuxième ennemi : le stress
Il existe peu d’informations établissant des liens entre le stress et les taux d’hormones.
Pourtant, vous avez dû vous rendre compte, comme moi que les situations de stress augmentent et intensifient particulièrement les bouffées de chaleur.
Relation entre le stress et le cortisol
Le cortisol est la principale hormone du stress et c’est aussi une hormone qui nous sauve la vie.
Elle intervient immédiatement en cas de danger et de stress. Après un évènement stressant, les glandes surrénales libèrent du cortisol en grande quantité.
Le cortisol augmente la quantité de sucre sanguin disponible pour avoir de l’énergie et accélère la fréquence cardiaque pour que vous puissiez vous battre ou échapper à une menace ou dans d’autres situations gérer le stress. Comme ce processus crée une inflammation nocive, une fois le danger passé, le cortisol permet de réduire cette inflammation en agissant comme une hormone anti-inflammatoire naturelle. Ce qui est une bonne chose.
Le problème est que, trop souvent, le cortisol reste présent dans l’organisme à des taux élevés suite à un stress chronique. C’est cet excès qui peut endommager et déséquilibrer l’organisme
Il va notamment contribuer à faire augmenter la glycémie et…augmenter la résistance à l’insuline. Il augmente l’appétence pour les aliments riches en calories et cela explique les fringales incontrôlées. En cas de tristesse ou de contrariété, beaucoup de femmes ont des envies de sucre. Le stress et l’irritation provoque plutôt des envies d’aliments gras et salés comme des chips par exemple.
Tout cela influe sur la prise de poids mais pas seulement.
Relation entre cortisol et les hormones
Pendant la ménopause, la capacité de l’organisme à réguler les pics de cortisol et son effet sur la sensibilité à l’insuline, est réduite.
Le cortisol est produit par une autre hormone ; la prégnénolone, souvent appelée « mères des hormones » car, outre le cortisol, elle synthétise également les œstrogènes, de la progestérone, de la testostérone et du DHEA.
La prégnénolone joue donc un rôle majeur dans la symphonie des hormones dans l’organisme.
Cependant, en cas de stress, le corps répond à la pression en utilisant la prégnénolone. Celle-ci ne peut alors plus produire autant d’œstrogènes, de DHEA e de testostérone. Voilà pourquoi un stress quotidien est une menace pour la production normale des hormones.
Ceci explique les bouffées de chaleur, les transpirations nocturnes, les humeurs fluctuantes, l’anxiété, l’insomnie et autres symptômes.
J’en arrive donc à ma deuxième recommandation.
La deuxième chose à faire
Il est impératif, à la ménopause, de ne plus se laisser envahir par le stress. Prenez désormais ce conseil comme une prescription médicale !
Il existe de nombreuses méthodes pour réduire le stress et calmer vos émotions.
Méditation, yoga ou boxe… choisissez ce qui vous convient le mieux. Ce peut être plus simplement aller faire une balade dans la nature ou se détendre en dessinant, peignant ou lisant.
- Octroyez-vous des moments de pause en prenant un bain ou tranquillement devant votre série préférée.
- Évitez ou fuyez les situations ou les personnes qui vous stressent.
Pratiquez une activité sportive ,comme je vous en parle ici .
- Enfin, le contrôle du niveau de stress passe aussi par une alimentation réparatrice. Consommez davantage d’oméga 3 . Ces bonnes graisses présentes dans le poisson et les graines de lin contribuent à rétablir l’équilibre hormonal. Enfin, augmentez votre consommation d’aliments alcalinisants comme les légumes verts.
Vaincre ces deux S, ennemis de la ménopause , telle doit être votre cible si vous souhaitez vieillir sereinement.
Votre équilibre hormonal ainsi retrouve soulagera grandement votre vie.
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