ENVIE DE FRAISES?

 

Suivre une alimentation pauvre en glucides et riche en matières grasses comme le régime cétogène ne signifie pas que l’on doive abandonner tous les fruits

Il est vrai que la majorité des fruits n’ont pas leur place sur un menu cétogène en raison de leur teneur élevée en glucides.

Cependant il est possible d’en consommer certain dans le cadre du régime cétogène. La condition est qu’ils soient peu sucrés.

Et justement il en existe une variété que l’on peut consommer avec modération : les fruits rouges.

Pas de quoi en rougir !

 

 

Les fruits rouges ont de nombreuses vertus. Ils contiennent des flavonoïdes, qui leur donnent leurs belles couleurs mais aussi leurs propriétés anti-inflammatoires. Ils améliorent la mémoire et la santé cérébrale et protègent contre certaines maladies.

Les fruits rouges sont une excellente manière de satisfaire les envies de dessert. Ils peuvent aussi se consommer en guise d’en-cas surtout s’ils sont de saison et fraîchement cueillis.

Attention toutefois à leur teneur en glucides. Certains fruits rouges en contiennent plus que d’autres.

Les fraises font partie des meilleures options.

Ramenez votre fraise !

 

 

Avec 5 à 6 g de glucides pour 100 gr, les fraises peuvent un peu être consommées dans le cadre d’une alimentation cétogène ou low carb.

Ce n’est pas une raison pour se gaver !

Ces délicieuses baies sont  à considérer comme un petit plaisir occasionnel plutôt qu’un aliment de base. Si on en mange trop fréquemment, les glucides vont vite s’additionner.

Cependant, mieux vaut manger des fruits rouges que des gâteaux ou des biscuits !

Vous me rétorquerez sans doute que les fruits sont des produits naturels dont l’homme s’est alimenté depuis tout temps. Par conséquent il n’y aurait pas de raison de se limiter.

Voici une question qui m’a traversé l’esprit et pour y voir plus clair je vais vous raconter une histoire

Une histoire de cueillette

 

Oui ! je vais (encore !) vous parler de mon « chasseur-cueilleur » ! L’homme du paléolithique mangeait-il ses cinq fruits et légumes par jour?

La cueillette pratiquée par les populations nomades de chasseurs-cueilleurs, appelée cueillette de « trouvaille », permettait de subvenir à leurs besoins en nourriture.

A l’époque préhistorique, la nourriture végétale que l’on trouvait dans la nature ne ressemblait pas beaucoup aux aliments qui sont sur les marchés aujourd’hui.

Les différents fruits et légumes que nous cultivons depuis des millénaires ont pour la plupart radicalement changé.

Loin de la fraise des bois !

 

Les premières plantes ont été domestiquées autour de 9000 av. J.-C. dans le Croissant fertile.

La société est alors passée du mode de vie de chasseur-cueilleurs à celui d’agricole et sédentaire.

Les fruits, mais aussi les légumes,  tels que nous les consommons aujourd’hui sont des créations « modernes » de l’homme pour qu’ils soient parfaitement adaptés à sa consommation.

La sélection opérée par les humains les a rendus plus gros et plus sucrés et a pu provoquer d’autres changements chimiques.

Or, jamais nous ne trouverons dans la nature à l’état sauvage ce genre d’aliments

Les gros fruits bien juteux et bien sucrés n’existaient pas au temps du paléolithique

Non seulement ces fruits contiennent beaucoup plus de sucre mais en plus ils n’ont plus la même valeur nutritionnelle que leurs ancêtres de l’âge de pierre.

De plus ceux qu’on nous propose aujourd’hui sont souvent cueillis avant d’être mûrs, ils contiennent donc encore moins de vitamines  et sont beaucoup plus acidifiants.

Pour en revenir à notre fraise

 

 

Pendant très longtemps, la fraise des bois était la seule fraise connue en Europe.

Cette espèce très goûteuse et cueillie depuis la Préhistoire a ensuite été croisée avec une autre variété de fraises blanches, beaucoup plus grosses, découvertes au Chili et au Pérou.

 

De la fraise des bois à la fraise…déboire !

 

La main de l’homme va encore plus loin lorsqu’il s’agit de réaliser des bénéfices. En Espagne l’exploitation des fraises est un marché très juteux.

Seulement ce véritable or rouge est amassé dans des conditions déplorables,

Les fraises d’Espagne sont produites en masse avec des méthodes intensives et désastreuses pour l’environnement. Les sols sont sollicités plus qu’ils ne le devraient et les nappes phréatiques sont asséchées. De plus, les fraises sont arrosées de pesticides, bien souvent au-dessus des limites autorisées. . Les consommateurs mangent donc des fraises riches en produits chimiques et pauvres en goût dont les résidus, des perturbateurs endocriniens, ont un impact très négatif sur la santé.

Il faut donc éviter boycotter ! les fraises d’Espagne pour notre bien-être, la planète, mais aussi pour montrer notre mécontentement face à ce système abusif.

Préférez les fraises françaises et biologiques, produites dans de meilleures conditions et moins toxiques.

Reste à savoir comment les accompagner.

Petit accompagnement gourmand

 

Pour accompagner nos délicieuses fraises quel sorte de produit est possible sans faire monter l’’aiguille des glucides?

Voici des produits qui vous permettront de vous offrir enfin un petit dessert ou un snacking idéal quand on cherche à tracker tous les sucres

Je dis oui pour les Ya !

 

Vous pouvez agrémenter vos fraises d’un yaourt coco fabriqué à base de lait de coco fermenté (et d’un tout petit peu de tapioca en épaississant: c’est tout!). Il contient quand même un petit peu de glucides, mais si vous mangez une portion raisonnable, c’est complètement acceptable !

La marque Ya offre des dessert 100% végétaux très savoureux . Si vous le choisissez fermenté vous profitez en plus des bienfaits de la lacto fermentation sur votre microbiote.

Voici le pot:

Naturalia

Et le petit goût sucré pour nos palais ?

 

Vous constaterez que ces petites collations sont souvent accompagnées de stévia.

La stévia est un édulcorant naturel. Issu d’une plante originaire d’Amérique latine ; elle affiche zéro glucides au compteur.

Le super pouvoir de la stévia !

 

Ses feuilles vertes qui développent des notes d’anis ou de réglisse , possèdent à l’état naturel un pouvoir sucrant 15 à 20 fois plus élevé que celui du sucre blanc.  On en trouve sous forme de feuille ou de poudre

Je vous conseille de la choisir pure et biologique. On la trouve dans le commerce sous l’appelation « stevia » mais gare à la stévia raffinée !

Se présentant sous forme de poudre blanche , elle est mélangée aux sucres d’alcool et le procédé de raffinage détruit complètement l’équilibre naturel de la plante.

Amazon

 

Voilà pourquoi je le préconise toujours liquide.

Même sous cette forme il est préférable de limiter les dosages .

Si on abuse de cette petite douceur on peut maintenir l’addiction au sucre en déclenchant les mêmes réactions sur les papilles et dans le cerveau .

Cela peut  empêcher de réaliser un vrai sevrage.

Avec l’habitude de ne plus consommer de sucre quelques gouttes suffisent voire plus du tout.

C’est le cas avec l’onctuosité des yaourts Ya qui nous font oublier le goût sucré !

 

Pour une vraie recette céto gagnante

 

Nutribe

Cette recette ne serait pas parfaite si on ne lui ajoutait pas un peu de gras !

Voici en effet une collation qui permet de compléter les doses de matières grasses dont nous avons tant besoin en diète cétogène.

Dans cette recette, l’huile de TCM  ( MCT en anglais) convient parfaitement.

C’est une huile de coco, la chouchoute du céto ! Avec ses triglycérides à chaînes moyennes (d’où le sigle) elle est métabolisée directement et très rapidement par le foie.

Elle fournit donc plus rapidement de l’énergie et ne relance pas le processus de digestion.

Cette huile spéciale ne se trouve pas commercialisée en magasin bio mais on la trouve chez Nutribe notamment.

On  ajoute donc la matière grasse idéale !

 

 

 

Voici donc ce que cela donne dans ma petite recette (cliquez sur le titre)

« Yaourt aux fraises »

3 Comments
  • mary
    Posted at 08:29h, 24 avril Répondre

    Très appétissant ! Merci, Carole. On se demande encore pourquoi on dit « avoir la pêche », il faudrait dire « avoir des fraises »…

  • Marie
    Posted at 19:18h, 29 avril Répondre

    J’ai hâte de récolter celles de mon jardin. Je ne connaissais pas la marque YA, je vois qu’on les trouve chez Naturalia, Je ne connais pas, est ce une chaine de magasin ou sur internet ? Merci d’avance pour votre réponse.

    • Carole
      Posted at 10:58h, 30 avril Répondre

      Je connais la marque Ya car en vente dans la biocoop près de chez moi. Donc à priori on peut éviter la commande par internet.
      Bonne journée Marie!

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